Facebook décide une nouvelle fois de taper sur les doigts des pages et sites propageant de fausses informations en les privant cette fois de publicité. L’offensive ne s’arrête pas là puisque chaque site relayant l’information d’un autre, concerné par la censure sera lui aussi sanctionné, les partenariats entre sites et pages-sites devraient alors vite se briser par peur d’être sanctionné et censuré.
C’est la deuxième mesure que prend Facebook pour punir les pages et sites créant et/ou relayant des informations frauduleuses.
La première est, grâce à un partenariat avec des médias reconnus et fiables tels que Le Monde, l’AFP, ou encore l’Express et Libération, de tracker ces contenus et de les supprimer en permettant aux utilisateurs de signaler les publications qu’ils jugeaient frauduleuses. Une fois signalé, le lien apparaît dans un portail auquel ont accès ces médias. Si deux d’entre eux jugent le lien comme frauduleux, le lien apparaît alors comme non-fiable, et un message est affiché lors d’une tentative de partage par un utilisateur.
Mais après des menaces de certains pays comme Allemagne, le géant des réseaux a alors décidé d’agir en punissant via la publicité et déploie désormais cette pratique en France.
Relayer sur les réseaux sociaux ou sponsoriser un post peut apporter beaucoup de visibilité à un site internet, un post ou une page Facebook. Il peut amener plus de monde sur une page, augmenter le trafic d’un site internet ou déployer une information partout dans le monde « Nous avons relevé des exemples de pages qui utilisent les publicités sur Facebook pour élargir leur audience et diffuser des informations de manière plus large ».
En privant les pages de pouvoir sponsoriser ou de faire la publicité de leurs contenus, Facebook les privent alors d’une grande visibilité et ces pages ne disposent plus que des moyens classiques de publication afin de se faire connaître : partages et Likes.
Bien que cela suffise parfois, couplé à la mesure prise précédemment, ces pages devraient voir leurs statistiques de like et de partage baisser rapidement, les poussant soit à arrêter les « Fake News » soit à supprimer leurs pages pour en créer de nouvelles. Car une fois l’information relayée indiquée comme contestée, c’est la page entière qui est interdite de publicité « Si des pages partagent de manière répétée des articles considérés comme fausses informations, ces pages ne seront plus autorisées à faire de la publicité sur Facebook », a annoncé le géant des réseaux sociaux. Il faudra donc un certain temps à des pages décidant de se remettre dans le droit chemin d’avoir à nouveau le droit de sponsoriser ses publications, de quoi faire réfléchir les utilisateurs avant de publier n’importe quoi …