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Nom de domaine

Nom de domaine : qui se singularise, se démarque.

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En 2012, la moitié des noms de domaine existants dans le monde était composée avec une extension en .com. Même si les extensions par pays érodent cette situation de monopole, l’arrivée des nouvelles extensions va permettre de diversifier un paysage très standardisé et de donner une véritable singularité aux domaines d’activité, aux métiers et aux régions.

L’ouverture du marché des nouvelles extensions des noms de domaine est très attendue. Outre l’appétit de nombreux annonceurs pour des extensions déjà reconnues comme porteuses, comme par exemple le .paris, le .alsace et le .aquitaine, la possibilité de se démarquer et d’apporter de l’originalité à sa propre marque est également un levier de considération.

Pourtant, d’autres s’y sont cassées les dents. Les extensions créées au début des années 2000 n’ont jamais rencontré le succès escompté. Plusieurs raisons ont expliqué ces déceptions : des niches pas assez révélées (.pro pour les professions libérales américaines), des extensions mal identifiées (.biz pour business) ou encore une mauvaise communication de lancement sur les atouts vis-à-vis d’une corporation (.coop pour les coopératives).

Mais il faut également retenir le succès des extensions  qui ont réussi à s’imposer sans cadrer un large périmètre. C’est le cas des extensions régionales (.cat pour la Catalogne) des extensions touristiques (.travel) ou des extensions sectorielles (.jobs). Partant de ce principe, l’ICANN, régulateur mondial du nommage sur internet, a décidé d’ouvrir les portes du web à plusieurs grands types d’extensions. Parmi les plus plébiscités, citons les extensions géographiques (.paris, .bzh, .corsica), communautaires (.gay, .maori), sectorielles (.hotel, .radio, .musique) ou réservées à des cibles spécifiques (.banque, .finance). Les jeux de mots, associations de marques et d’originalités ne vont donc pas manquer.

Mais ce qui intéresse davantage les professionnels, ce sont les extensions dites « fermées ». Elles représentent des noms de marque afin d’en garder l’usage exclusif, en interne, dans un groupe ou au sein de filiales. Ces noms de domaines à très forte valeur ajoutée sont bien-sûr très attendus par les marques à forte renommée. La possession de telles extensions leur permettrait de réduire considérablement les problématiques de cybersquatting et de garder une marge de manœuvre quant aux dépôts des brevets et des noms des futurs produits à anticiper. En France, L’Oréal, la SNCF et Canal+ sont déjà depuis longtemps sur les rangs.

Il faut dire que les enjeux sont très importants. Les marques, communautés, entreprises et régions décident aujourd’hui d’investir dans un système qui leur délègue une partie de la gestion de la communication sur Internet. Ces marques y gagnent avant tout en visibilité mais également en autonomie dans la gestion de leur présence sur le web. Les internautes distingueront mieux les marques et associeront mieux les produits avec les sociétés. Le nom de domaine a toujours été une des clefs du succès de l’e-commerce et du webmarketing. Sa mémorisation devient une clé de communication indéniable.

Rappel du calendrier de l’ouverture à ces nouveaux noms de domaine :

  • Juillet/Aout 2013 : signature des premiers contrats et tests de pré-délégation
  • Aout/Septembre 2013 : premières insertions de nouvelles extensions dans la racine des noms de domaine
  • Septembre/Octobre 2013 : Période d’ouvertures privilégiées « Sunrise periods »
  • Octobre/Novembre 2013 : Période d’ouverture globale

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